Le traitement des fumées

Le traitement des fumées à Sénerval
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Les fumées qui sortent au sommet de la cheminée rouge et blanche de Sénerval répondent à des normes environnementales très strictes. Avant d’être relâchées, elles subissent plusieurs traitements destinés à capter les poussières et les divers polluants générés lors de la combustion des déchets. Leur composition est surveillée en permanence.

Filtrer les poussières

À la sortie du four, les fumées sont chargées de poussières. Elles vont tout d’abord passer dans des électrofiltres. Là elles sont soumises à de très haute tensions électromagnétiques qui font précipiter les particules de poussière. Une technologie fiable et efficace qui permet de débarrasser les fumées de près de 99% des poussières qu’elles contiennent. Ces Résidus d’Épuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères (ou REFIOM) sont récupérés au fond du filtre puis acheminés vers des centres de stockage de déchets ultimes.

Laver les gaz

Débarrassées de leurs poussières, les fumées sont ensuite dirigées vers une succession d’unités de lavage humide. Là, sous l’action de l’eau et de la chaux, les gaz acides sont neutralisés, les métaux lourds, le soufre et les poussières résiduelles sont captés.

Enfin, un système de réduction sélective catalytique (SCR) permet de traiter les dioxines, les furanes et les oxydes d’azote.

Un contrôle continu

Le suivi de la composition des fumées relâchées repose sur quatre types de mesures complémentaires :

  • des mesures en continu,
    réalisées par Sénerval à partir d’analyseurs situés dans la cheminée (HCl, COT, SO2, CO, NOx, poussières) ;
  • des mesures en semi-continu,
    expertisées par un laboratoire indépendant et qui permettent de connaître les quantités de dioxines et de furanes émises mensuellement ;
  • des mesures semestrielles,
    réalisées par un laboratoire indépendant à partir de prélèvements effectués dans la cheminée pour surveiller les émissions de métaux lourds et de PCB ;
  • des mesures annuelles
    menées par Biomonitor un bureau d’études spécialisé qui réalise des prélèvements de lichens sur 6 stations situées autour du site en France mais aussi en Allemagne. Du fait de leur longévité et des particularités de leur développement (ils se développent et se nourrissent uniquement grâce aux éléments contenus dans l’air), les lichens constituent d’excellents bio-indicateurs. Ils sont sensibles, précis et réagissent rapidement à une modification du milieu. Ils offrent la possibilité d’évaluer les impacts de la qualité de l’air sur de longues périodes. Les résultats confirment depuis plusieurs années l’absence d’impact lié aux activités de Sénerval.

Tous les résultats d’analyses sont communiqués à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), le service de l’État chargé du suivi des Unités de de Valorisation Énergétiques de la Région.

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